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Ne vous inquiétez donc point

Mt6,25

En considérant la réalité en face, notre société est devenue un bouillon de culture de l’inquiétude. Tout aujourd’hui suscite l’inquiétude: l’air que nous respirons, la viande que nous mangeons, l’eau que nous buvons. Le rythme de notre vie nous met en soucis.
Il y a ceux qui ont du travail et qui, semaine après semaine s’inquiètent toujours davantage. Il y a ceux qui ont un emploi et qui, semaine après semaine se demandent s’ils l’ont encore pour longtemps. Il y a toute cette jeunesse qui s’inquiète de savoir si les diplômes qu’elle obtiendra lui serviront à quelque chose…
Il y a la ménagère qui ne sait plus à quel saint se confier car à cause de la surtaxation des produits de première nécessité, elle s’inquiète de voir son pouvoir d’achat s’amenuise. Cette inquiétude qui s’installe surnoisement pour ne plus nous lâcher se transforme vite en angoisse oppressante qui détruit à petit feu notre existence, notre vie de famille, nos relations humaines, notre vie sociale. Les grecs considéraient les soucis comme des forces antagonistes qui s’efforçaient de déchirer l’homme.
Face à cette réalité, la parole de Dieu nous invite de poser un geste de foi: “Par la foi, approchons de Dieu” (Héb. 11,6). Découvrir Dieu tel que Jésus Christ est venu nous le révéler c’est s’engager sur un chemin d’espérance où nos inquiétudes et nos soucis ne seront plus des fardeaux trop lourds à porter parce que nous pourrons nous en décharger. L’apôtre Pierre qui a connu la persécution et la souffrance tout au long de sa vie nous adresse cette invitation: “Déchargez-vous sur Dieu de tous vos soucis, car il prend soin de vous” (1 Pierre 5,7).

Rév. Pasteur Kamabu

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